COP 2
Suisse
Genève
du 8/07 au 19/07/1996
Les travaux de la conférence se fondèrent sur le deuxième rapport d'évaluation du GIEC,
Il présente une étude scientifique des changements climatiques. Il en ressort que :
les concentrations de gaz à effet de serre ont continué d'augmenter ;
les aérosols d'origine humaine ont tendance à produire un forçage radiatif négatif ;
le climat a évolué au cours des cent dernières années ;
un faisceau d'éléments suggère qu'il y a une influence perceptible de l'homme sur le climat global.
on s'attend à ce que le climat continue d'évoluer, mais les incertitudes restent nombreuses.
Rôle des lobbys anti-environnementaux
Non seulement les participants peinèrent à trouver un accord sur la procédure de vote, le but affiché des organisateurs, soutenus par différents lobbys, était de sauvegarder les intérêts commerciaux internationaux, et non de trouver une solution politique à ce que vivaient les pays les plus vulnérables.
A titre d'exemple, un mois avant la conférence, le Conseil de Coopération du Golfe (CCG: Bahreïn, Koweït, Oman, Qatar, Arabie saoudite et Émirats arabes unis) adressa au président américain une lettre signée par les dirigeants de nombreuses grandes entreprises américaines, dont les géants des combustibles fossiles, exigeant que les États-Unis ne fassent rien dans les négociations. Il doutait par ailleurs de l'intégrité des scientifiques du GIEC niaient la réalité du changement climatique. Il alla même jusqu'à diffuser des informations trompeuses aux pays en développement concernant l'effet des réductions d'émissions sur leurs marchés d'exportation.
Les lobbyistes environnementaux durent déployer des trésors d'ingéniosité pour lutter contre ces manœuvres de déstabilisation du CCG, plutôt que d'entrer dans le débat afin de rechercher de solutions politiques à long terme.
Dix-neuf décisions furent prises
Dix-neuf décisions furent toutefois prises lors de cette conférence. Elles sont consultables.
ici.
La "Déclaration de Genève"
La COP se conclut par la « Déclaration de Genève » qui reflète une déclaration de position des États-Unis. Les parties adhèrent aux conclusions du GIEC, rejettent les "politiques harmonisées" uniformes en faveur de la flexibilité et demandent des « objectifs à moyen terme juridiquement contraignants et des diminutions significatives des émissions de gaz à effet de serre »,