Non-violence et désobéissance civile
9.10.2011

John Hain Pixabay CCO
Alors que la majorité des centaines d'"Indignés" se rendaient déjà dans les locaux de l'HUB (Hogeschool-Universiteit Brussel) qui leur étaient assignés par le bourgmestre libéral de Koekelberg, cinquante d’entre eux étaient restés assis dans le parc, refusant de le quitter, malgré les sommations de la police.
Ainsi que je l’écris dans un article précédent, il n’est pas possible d’arriver à un résultat sans solidarité. Il fallait donc que tous les indignés restent sur place. Que pouvaient faire les 5% des indignés réfractaires contre les forces de police venues en nombre qui, au vu des images, ont du mal à assimiler les principes de la non-violence.
Pourtant les indignés de hier soir n’étaient pas violents et entendaient juste manifester leur désir d‘une autre gouvernance, mais l’intervention musclée des autorités à démontré qu’elles n’écoutaient pas les gens ou plus exactement...qu’elles ne désirent pas les écouter.
La non-violence est un refus, comme son nom l’indique. Refus de la violence concrétisée par le manque d’écoute, par la promulgation de lois arbitraires contraires à l’intérêt des gens, par le désintérêt des « élus » pour les citoyens qu’ils ne représentent plus, pour… pour…
Les autorités considèrent les non-violents comme des doux rêveurs ou des boys scouts, mais les droits civiques seront garantis plus sûrement par des actions directes et puissantes non-violentes dans la rue que par le recours à des tribunaux qui s’appuient sur des textes de loi que le peuple n’a jamais approuvés.